Les interactions Facebook et les réactions : Comment les interpréter ?
Les pages pros Facebook permettent aux internautes d'interagir sur les publications. Il existe 4 interactions Facebook, mais comment les interpréter ?
Les interactions Facebook permettent à tous les internautes et surtout aux propriétaires de pages professionnelles, d’établir des mesures d’engagement. Cependant peu de personnes et même dans les sphères du community management, ignorent leur sens réel et la manière de les interpréter.
Si des objectifs sont établis en amont par la société et/ou le community manager, il sera bien entendu utile de voir sur quelle base ils ont été définis. Augmenter le nombre de likes n’est pas un objectif en soi, si on ignore sa portée et comment on l’interprète. Si on vise du trafic vers son site web, alors quelle interaction sont à privilégier ? etc…
Les réactions peuvent aussi permettre de prendre la température sur une info, un sujet… mais comment rebondir dessus par la suite pour acquérir de l’engagement ?
Voyons ensemble comment interpréter les interactions Facebook et les réactions.
Les réactions sur Facebook
Il existe 6 types de réactions que l’on peut attribuer à une publication sur Facebook, dont le like ou j’aime.
Les réactions définissent donc l’état d’esprit d’un internaute à un instant T face à un contenu. Ils peuvent aider les propriétaires de pages à obtenir des réactions sur des images ou voir encore comment ils peuvent appréhender un contenu sensible par exemple.
En l’état ils intéressent davantage ceux qui gèrent des études comportementales.
Si sur Facebook, beaucoup les ont utilisé ou les utilisent encore pour en détourner le sens, ils n’ont pas une réelle valeur d’engagement au niveau des contenus sauf pour les contenus visuels.
Le like ou j’aime
En terme d’engagement ce n’est absolument pas représentatif dans la mesure ou un article partagé depuis un blog, vise généralement le trafic vers celui-ci. L’objectif de gagner du trafic n’est donc jamais atteint au travers des gens qui likent à tout va.
image: https://www.journalducm.com/media/Interactions-Facebook-Like-Commentaire-Cic-Partage.jpg
Le like a néanmoins une valeur, même si elle demeure assez volatile, pour les photos partagées et tout qui sera visuel. Pour les vidéos il suffira de faire un ratio entre la durée visionnée et le nombre de likes.
Le partage
L’effet viral est ainsi intéressant et l’engagement meilleur qu’un simple like, même si une personne partage sans prendre connaissance du contenu. Sachez au passage qu’une seule personne sur 5 lira un contenu qu’elle partagera.
Le partage peut s’insérer dans les objectifs du community manager pour gagner cet effet viral. Il pourra selon les types de contenus qu’il produira ou relaiera, taguer des utilisateurs s’ils sont impliqués dans le contenu. Par exemple si des experts, des blogueurs ou encore des influenceurs, ont pris la parole au sein de son article.80 % des internautes partagent un contenu sans même le lire !
Les personnes engagées partageront plus facilement l’article si c’est le cas, ce qui permettra d’atteindre une partie de leur audience.
Le clic
On peut définir une valeur globale sur Google Analytics mais on peut difficilement traquer une personne unique, tout au moins un groupe de personnes provenant de Facebook, ce qui offrira une valeur moyenne.
Pour les objectifs de visibilité et de trafic qu’établiront les community managers, le clic aura ainsi un poids à considérer au delà du like et du partage.
Le commentaire
L’internaute qui commente a donc au moins 2 interactions à son actif (le clic et le commentaire) et contribue de ce fait à la visibilité et au trafic du site internet. On peut également penser qu’il a cliqué ou partagé, ce qui sera simple à voir au cas par cas si les interactions Facebook ne sont pas trop nombreuses.
Les objectifs fixés par les sociétés et les marques
Chaque objectif doit se traduire par une action liée à une interaction Facebook. Comme le community manager recherche de l’engagement, il devra le mesurer en fonction de ses objectifs et pas seulement sur globalité des interactions Facebook.
Si un article obtient ce score :
- Portée : 6800
- Likes : 160
- Partages : 10
- Clics : 12
- Commentaires : 2
Un taux un peu faible mais qui n’est pas encore suffisant pour définir la profondeur de l’engagement. On peut très bien relever une acquisition de fans de l’ordre de +11 et une perte de fans de -15 sur le mois.
Si on calcule le taux de rétention de la page sur une durée x (mensuelle généralement) on pourrait s’apercevoir que la page est en chute de fans malgré un engagement sur les publications.
Le taux de rétention se calculera ainsi sur le mois passé M-1 [(nombre d’abonnés gagnés – nombre d’abonnés perdus) / nombre d’abonnés gagnés] x 100 – Il vous aidera à voir si votre taux reflète l’intérêt de vos fans pour votre contenu.
image: https://www.journalducm.com/media/Les-interactions-Facebook-Le-like.jpg
Regarder également les différences de valeur entre la portée organique et la portée payée. Si vous payez pour booster vos contenus, vous devrez établir un différentiel entre organique et payé et aussi entre sponsorisation auprès de fans acquis et non fans.
Parmi les objectifs définis il suffira alors de calquer chacun d’eux sur les interactions Facebook gagnées. Si vous recherchez du trafic, regardez les commentaires et les clics, et voyez comment ils ont été obtenus, si c’est grâce à des partages, auprès de fans, de non fans etc…
Vous verrez ici le vrai travail du community manager et comment il peut amener un R.O.I. sur ses actions. Il utilisera pour cela, les bons indicateurs de performances comme l’acquisition notamment, mais également l’engagement et les différentes interactions Facebook liées à des objectifs précis.
Quels sont les points positifs et négatifs des interactions Facebook ?
On peut également soulever l’oubli qu’ont certains community managers à analyser le trafic sortant vers un site.
Le trafic et la visibilité sont parmi les facteurs (objectifs) les plus importants pour les sociétés. C’est généralement sur le site internet que ce se trouve l’offre produits / services et donc le support où on assure la vente, la prise de renseignements, rendez-vous etc…
Chercher du trafic sur son trafic est donc ici primordial.
Pour contrebalancer un manque d’engagement sur ces interactions Facebook : le clic et le commentaire, on peut partager au milieu de ses articles, des visuels sous forme d’infographies de citations ou autres.
Ça permet de maintenir de l’engagement et éventuellement faire de l’acquisition. Comme vous le savez on peut inviter les internautes qui interagissent sur nos contenus, à aimer notre page pour qu’ils deviennent des fans.
Attention néanmoins à la chute d’engagement globale (calcul sur le nombre total de fans de la page) et à l’aspect qualitatif de l’acquisition.
En conclusion
On ne regarde pas toujours au bon endroit ou on évalue pas souvent les points qui s’avèrent les plus importants. L’engagement, la rétention, l’acquisition, le trafic, la visibilité… ont tous des interactions Facebook à mettre en face. Il faut juste savoir faire parler les chiffres et les interpréter correctement.On pourrait même le ramener au domaine de l’influence et prouver que les agences de marketing d’influence ne regarde pas toujours du bon côté. L’objet d’un prochain article.
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